Les mini-planètes sont issues de panoramas photographiques à 360°.

Sur la photo d’origine, le paysage est présenté sous la forme d’une image plane ( dite équirectangulaire) correspondant à la vue à 360° autour de l’observateur. La ligne rouge horizontale, située au centre de l’image, marque la ligne d’horizon. C’est la zone où la déformation est la plus faible. Plus on s’en éloigne (vers le ciel au-dessus ou vers le sol en dessous) plus les formes sont étirées et déformées. Cette déformation n’est pas un effet visuel mais une conséquence directe de la projection géométrique d’un espace sphérique sur un plan.

La mini-planète est le résultat de la transformation de la photo de base. La ligne d’horizon, auparavant droite, est enroulée sur elle-même pour former un cercle. Les deux extrémités de l’image panoramique se rejoignent alors. Le sol se rassemble au centre pour constituer la planète, tandis que le ciel se déploie tout autour, enveloppant le paysage.

Il ne s’agit pas d’images inventées, ni générées par l’intelligence artificielle. Rien n’est ajouté, rien n’est supprimée ou inventée. L’image finale résulte uniquement d’une déformation géométrique appliquée à la photographie d’origine.

Et lorsqu’on fait tourner la mini-planète autour de son centre, c’est comme si on tournait sur soi-même, découvrant progressivement les différentes parties du paysage.

Une fois posées (et peut-être oubliées) ces bases techniques, il ne reste plus qu’à se laisser porter par l’image. La mini-planète devient alors un espace de rêve et de découverte, invitant à parcourir autrement des paysages connus ou à en explorer de nouveaux.